• Une exposition riche en couleurs

     

    La semaine du 26 juillet au 3 août a accueilli à Clairac la 19ème exposition de peinture des peintres locaux. Une exposition qui a réussi à fidéliser certains visiteurs. M. Pierre Cousino gère l’exposition des peintres locaux.

    Entre peinture contemporaine, portraits et paysage somptueux, vous ne serez pas déçu ! Les toiles exposées sont pour certaines à vendre. Les artistes exposants choisissent eux même le prix.

    Nous avons rencontré Mme Mireille Rayne et Mme Annick Barbé qui effectuaient la permanence de l’exposition ce jour-là. Mireille et Annick font toutes les deux partie d’un groupe de peinture à part dont le but est d’exploiter les petits talents de chacun dans une atmosphère ludique et sympathique. Mme Rayne est la créatrice de ce groupe «  J’ai toujours aimé les couleurs et c’est au lycée que j’ai rencontré un professeur d’arts plastiques qui m’a fait aimer la peinture ». Pour elle la peinture est devenu une passion qu’elle a décidé de partager en créent ce groupe. Annick Barbé nous explique quant à elle que ce groupe est l’occasion de se retrouver pour exploiter son désir de peindre. «  On a pas besoin de savoir dessiner pour peindre ».

    Reste à attendre l’an prochain pour pouvoir observer de nouveaux quelques merveilles !

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    M Cousino et Mme Rayne lors de l'exposition
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  • Clairac et le pruneau d’Agen

     

    D’Agen le pruneau n’en porte que le nom. C'est dû au port d'Agen dans lequel il était commercialisé mais surtout à la douane agenaise qui estampillait systématiquement les barils remplis de pruneau "Pruneaux d'Agen". Aux origines, c’est à Clairac qu’on doit ce fameux pruneau. D’origine syrienne, il fut ramené peu de temps après les croisades du XIIe siècle dans le Sud-Ouest de la France. Ce prunier appelé Prunier de Damas aurait été greffé "Enté" sur des pruniers locaux par les moines clairacais. Ainsi naquit la prune d’Agen ou prune Datte. Mais le nom de "prune d'ente" ne sera véritablement mentionné qu'à partir du XIXe siècle.

    Par ailleurs on attribue également aux moines clairacais la découverte de la technique de séchage des prunes au soleil permettant une plus longue conservation du fruit et de ces qualités nutritives. La légende raconte que ce fruit gorgé de soleil transformé en pruneau l'aurait été par accident. La légende tend donc à dire que la découverte du pruneau aurait été faite par sérendipité. C’est comme ça que le pruneau d’Agen aurait été créé. La légende dit ceci : 

    Un jour alors que les moines s'affairaient aux champs pour cultiver les prunes, les vêpres sonnèrent. Ne pouvant se soustraire à leurs obligations envers leur dieu, les moines partirent en toute hâte prier à l'abbaye. Mais dans la précipitation, ils oublièrent plusieurs claies remplies de prunes d'ente dans les champs. Le jour suivant, les moines retrouvèrent leur champs et constatèrent que les prunes avaient séché au soleil. Curieux et se refusant à jeter une denrée qui pourrait être encore consommable, il décidèrent de gouter. Quelle ne fu leur surprise en découvrant que ce fruit était non seulement consommable mais également très bon. La décision fu prise d'en faire commerce sous cette forme. Ainsi naquit le pruneau de Clairac, fruit séché fabriqué à partir de la prune d'ente.

    Aucun document attentant l'origine du pruneau d'Agen et de la prune d'ente n'a été retrouvé. Cependant, il y a eu un avant et un après prune d'ente :

    • Avant, les prunes venaient soit d'Asie soit de Syrie. Elles ont été cultivées dès l'antiquité et ont toujours été de bonnes denrées pour les voyageurs. La prune fu emmenée en France par les Romains. L'une des prunes les plus répandues était alors la prune de Saint Antonin. 
    • Après les croisades et l'implantation de la prune d'ente sur Clairac, les cultures de cette nouvelle variété vont se rependre de plus en plus. En effet, elle était plus sucrée et plus gouteuse que les autres. La préférant aux autres variétés, les marins vont l'emporter avec eux en voyage et contribuer à son implantation en Afrique, en Amérique, en Inde et en Océanie. 

    La prune d'ente va donc se rependre partout dans le monde. Et cette expansion mondiale est partie de Clairac !

    Aujourd’hui la technique de culture de la prune d'ente et sa transformation en pruneau sont des pratiques qui perdurent. Vous pouvez encore, aux alentours de Clairac et sur les bords du Lot, trouver du pruneau d'Agen et des pruniers d'ente. Il est d’ailleurs possible de visiter à Laffite-sur-Lot la maison du pruneau ou encore le musé du pruneau qui racontent l'épopée de ce petit fruit extraordinaire. L'IGP "Pruneau d'Agen" ne se limite cependant pas au Lot-et-Garonne et concerne également tout le pourtour du département débordant légèrement sur les frontière entre le Lot-et-Garonne et la Dordogne, le Gers, la Gironde, le Lot et le Tarn-et-Garonne.


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  • L’histoire de Clairac est une histoire qui se concentre principalement sur son abbaye. En effet, c’est autour de celle-ci que se développa le village. Selon les écrits, elle fut créée au VIIIe siècle et atteint son apogée entre le XIIe et XIIIe siècle.

    A cette époque, les moines étaient alors très nombreux et travaillaient aussi bien la terre que l’art de la copie et la reproduction de manuscrits. L’abbé de Clairac était aussi le seigneur du village et commandait deux bastides, cinq prieurés et une cinquantaine de paroisses. Les moines possédaient également deux moulins sur le Lot. Les revenus de l’abbaye étaient grâce à cela assez importants. Et c’est cet important dégagement de revenus qui au XVe siècle conduira le chapitre de la cathédrale du Latran à demander des droits sur cette abbaye au roi de France. Celui-ci les accorda en 1482. Cependant, à cause de l’essor du protestantisme dans la région, le Latran ne pouvait percevoir ces revenus. C’est alors qu’en 1604 le roi Henri IV (originaire de Pau) fait en sorte que le chapitre puisse percevoir les revenus qui lui sont dus.

    Entre 1621 et 1629, éclataient d’importants soulèvements populaires de protestants partout en France appelés les révoltes huguenotes. Clairac était un village principalement protestant à l’époque et connu donc également cette révolte. Le roi de l’époque, Louis XIII décida alors de soumettre la Guyenne et d’assiéger le village. Après 14 jours de siège, Clairac se rendit. L'armée du roi fû content de sa rapide victoire sur les clairacais. Heureusement, grâce à cela, mais surtout grâce à l'influence des moines de Clairac sur le territoire et les importants revenus perçus par le Latran sur les terres clairacaises, les villageois purent négocier et sauver leur village de la destruction. Tonneins qui précéda Clairac n'eut pas cette chance et fu entièrement rasé par le jeune roi. Cependant une grande partie de leur fortifications de terre furent détruites sur ordre du roi. Quelques personnes tenues pour responsables de la révolte furent exécutées et le roi s'en alla. Pendant cette guerre, les villageois comme les moines abandonnèrent un temps le site.

    Aujourd'hui encore, l'Etat français garde un héritage de cette histoire et ce au plus haut lieu.


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  • Une perle multicolore au bord de la route

     

    Alors que l’on entre à Clairac par la route de Bourran, on aperçoit au bord de celle-ci une magnifique maison blanche avec un portail bleu et à l’intérieur du jardin, des fleurs de toutes les couleurs les plus chaudes et chatoyantes. Il s’agit de la maison de Mme et M Visintin. Cette maison n’est pas inconnue des participants au concours des jardins fleuris. En effet, Mme Visintin a déjà réussi à obtenir la 4ème place du classement en 2010 ; la 5ème place en 2012 et la 6ème en 2013. Pour beaucoup d’habitants de Longueville, il s’agit de la maison avec le plus beau jardin de Clairac.

    Mme Visintin est une passionnée. Le virus de la passion des fleurs ; elle l’a attrapé par sa mère et sa grand-mère. Depuis, elle marche dans leurs traces. « Mon plaisir du matin est de prendre mon petit déjeuner et de faire le tour de mon jardin ». Un jardin bien garni de bégonias et de marguerites accompagné de rosiers et de lauriers à fleurs blanches ou rouges. Mais, la plante préférée de Mme Visintin reste le bougainvillier. « C’est dommage que cette plante ne tienne pas l’hiver, elle gèle. ». C’est là malheureusement le défaut de ces plantes, elles ne supportent pas les climats trop froids. Mais, cela ne la décourage pas. « J’ai l’habitude de les garder trois ans à la maison pour qu’ils soient assez forts pour résister. Puis je les mets dehors au retour de beaux jours et je les rentre en hiver. » Le bougainvilier est une plante très belle qui ravie souvent les promeneurs. Quand elle est en fleurs, le feuillage disparait presque entièrement pour laisser place aux belles couleurs rose, orange, rouges, jaune ou blanches. Cette année, madame Visintin ne participera pas au concours des jardins fleuris mais, elle continue d’embellir son jardin.

    Un potager très étendu 

    Mme Visintin a également un potager. Un potager très étendu qui recèle beaucoup de fruits et légumes. Des produits plus sains pour savoir ce que l’on mange, il n’y a pas mieux. Mais c’est aussi pour le plaisir de la culture qu’elle en a autant. C’est également une habitude de cultiver ces légumes. Une habitude qui remonte à leur jeunesse. « Avant, il y avait moins de voitures que maintenant ; et les personnes qui avaient un potager ne pouvaient pas forcément se déplacer. Alors un homme passait de maison en maison pour venir récupérer les légumes pour les vendre au marché. ». Ainsi, monsieur et madame Visintin ont gardé cette habitude de cultiver leur plantes pour le plaisir, pour leur santé mais aussi par habitude. Après tout, il n’y a rien de meilleur que le fruit de son propre labeur.

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  • Une visite entièrement gratuite du village organisé par madame Jany Castéra.

    Pour toute information complémentaire, contactez l'office de tourisme de Val de Garonne

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